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L’osier et l’oseraie 

 

L’osier, c’est du saule. C’est un état du saule qui permet le tressage. Ce sont des brins de l’année qui sont coupés chaque hiver. Très souples et, suivant leur variété, plus ou moins fins et longs, jaunes, verts ou bruns, ils sont la matière première du vannier.


Famille : Salicaceae
Genre : Salix (saules)


Espèces principales cultivées en France : Triendra, Viminalis, Purpurea, Fragilis, Alba


L’osier coupé chaque hiver après la perte des feuilles est mis à sécher dans des locaux secs et aérés. Il  pourra être utilisé en tressage au bout d’un an. Mais avant de tresser, une phase de trempage dans l’eau est nécessaire. La durée de trempage varie en fonction de la température de l’eau. Plus l’eau est chaude, plus la durée est courte. Pour préparer mes brins d’osier, je les installe dans des bacs de
trempage non-chauffés (pour le moment). Ils restent ainsi de quelques jours en été à 3 semaines en hiver. Je prévois la quantité d’osier dont j’ai besoin avant cette étape pour éviter le gaspillage.

 

L’osier blanc, lui, est obtenu en écorçant les brins. Cela est possible lorsque les brins coupés en hiver sont laissés les pieds dans l’eau jusqu’en mai. L’écorce s’enlève alors facilement et une fois triés, les bottes sont mises à sécher quelques mois. Dans ce cas, les brins doivent être trempés 2/3h avant d’être tressés.

 

 Il est possible de mettre en œuvre les brins d’osier tout juste coupés. On parle d’osier « vert ». Très souple, agréable à manipuler, il peut servir aux constructions dans le jardin : haie, cabane, tuteurs… Les brins sont alors plantés en terre et font la surprise de partir en feuilles au Printemps. Ces plantations très esthétiques se font en février/mars. Je peux vous fournir la matière première pour vos créations, je peux même vous guider pour les réaliser ou le faire pour vous (devis sur demande).

 

Pour mes fabrications, j’utilise en petite partie de l’osier que j’ai coupé à Dinéault, essentiellement de l’Alba. Ils ont été plantés il y a plus de 10 ans par un compère vannier amateur. L’oseraie que j’ai planté près de mon atelier est toute jeune, elle produira des brins suffisamment longs et fins d’ici 2 ans.


Autrement, j’achète ma matière première près de Rostrenen, chez Christian GUERIN ou à Quistinic chez Julien PEYTOUR. Je ramène également un peu d’osier d’Indre-et-Loire une fois par an, de la Coopérative de Vannerie de Villaines-Les-Rochers.

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